Partez à la découverte des incontournables du Maroc en passant par les vallées du Haut Atlas, les plaines du Draa et les gorges de Dades. Idéal pour une première approche de la méharée !
Du Rif, au Sahara occidental dans le Grand Sud en passant par les cités impériales de Fès (UNESCO), Marrakech, Meknès et Rabat, le Maroc offre de multiples possibilités pour découvrir le désert, des édifices à l’architecture hispano-mauresque ou des jardins andalous.
Découvrez la fascinante géographie du Maroc, un pays dont la superficie varie entre 450 000 km² et 710 000 km², selon les perspectives marocaine et internationale respectivement, à propos du Sahara occidental. Au nord, le paysage est dominé par le Rif, prolongation naturelle de la cordillère Bétique d’Espagne.
Entre Rabat, le centre administratif du Maroc, Fès et Beni Mellal, s’étire le magnifique Moyen Atlas. Encore plus au sud, le Haut Atlas, fier de son sommet, le djebel Toubkal, culminant à 4 167 m, s’allonge majestueusement de Beni Mellal à Agadir. L’Anti Atlas, situé encore plus au sud, s’étend de l’oued du Draa jusqu’aux portes du Sahara occidental.
Enfin, nichée entre le Rif et le Moyen Atlas, la vaste plaine du bassin Sébou est un incontournable de la géographie marocaine. Cette diversité offre une expérience de voyage enrichissante, faisant du Maroc une destination unique.
Au nord du Maroc, le Rif dévoile ses étendues verdoyantes et ses forêts luxuriantes, tandis que le Moyen Atlas, caractérisé par ses formations calcaires, dévoile une abondance de sources d’eau et un climat oscillant entre douceur et chaleur.
Le Haut Atlas, imposant par sa stature, est le gardien des célèbres gorges de Todgha et de Dadès, véritables joyaux naturels du pays. L’Anti Atlas, situé plus au sud et témoignant d’une riche histoire géologique, offre des paysages austères et une végétation clairsemée. Les régions montagneuses présentent un climat aride où l’altitude dicte les variations de température, bien que certaines vallées bénéficient d’une chaleur agréable.
Le bassin du Sebou, quant à lui, profite d’un climat modéré, propice à d’importantes exploitations agricoles sur des plateaux inférieurs. Et en franchissant les confins de l’Anti-Atlas au sud, on est accueilli par les vastes étendues du Sahara.
Autrefois abritant le majestueux lion de l’Atlas, dont le dernier représentant a été découvert en 1943, le Maroc voit aujourd’hui bon nombre de ses espèces face à des défis majeurs en raison de la dégradation de leurs habitats naturels.
Toutefois, l’ornithologie marocaine demeure riche et variée, avec une présence marquée d’échassiers, d’aigrettes, de flamants roses, de canards sauvages, de faucons d’Essaouira et même d’aigles royaux. Le règne reptilien est représenté par plus de 25 espèces de serpents, la plupart étant inoffensives. Par ailleurs, le désert Marocain s’anime de la présence d’écureuils de barbarie, d’hérissons, d’antilopes, de gazelles et de fennecs.
Les zones humides, à l’image de l’embouchure de l’Oued Massa, demeurent des haltes privilégiées pour les oiseaux migrateurs en route vers l’Afrique de l’Ouest. La cigogne, particulièrement nombreuse, est devenue un symbole national. Dans les régions septentrionales, ce sont les troupeaux de moutons qui dominent, se délectant allègrement des feuilles d’arganier.
Bien que ce texte ne se veuille pas exhaustif, il vise à éveiller la conscience du voyageur sur l’importance de protéger l’environnement, en mettant en lumière quelques-unes des zones protégées du Maroc.
Situé dans la région de Meknès-Tafilalet, le parc dévoile des reliefs montagneux impressionnants sur une étendue de 49 000 hectares, faisant le lien entre la verdure du Nord et l’aridité du Sud. Sa biodiversité unique comprend notamment d’importantes populations de mouflons à manchettes, emblèmes du parc.
À quelques encablures de Marrakech, le Parc National de Toubkal, né en 1942, s’étale sur 100 000 hectares. Il englobe notamment les sommets les plus vertigineux de l’Afrique du Nord. Niché entre les vallées de N’Fiss et de l’Ourika, ce parc offre un éventail de paysages – de 1200 à 4167 mètres d’altitude – incluant plateaux, falaises, lacs, crêtes et rivières.
Ces écosystèmes sont le berceau de diverses essences comme les chênes verts et les pins, et offrent un refuge à des oiseaux tels que les faucons et les aigles royaux.
Plus au sud, près d’Agadir, le Parc National de Souss-Massa s’étend sur plus de 130 000 hectares. Ouvert au public en 2007, il abrite chacals, gazelles et plus de 200 espèces d’oiseaux, parmi lesquels des goélands et des hérons.
À différentes périodes, il est possible d’y admirer des papillons ou la plus grande colonie mondiale d’Ibis Chauve. Avec les efforts du gouvernement pour réintroduire des espèces comme la gazelle Dama Mhorr, la responsabilité incombe aux visiteurs de veiller à la préservation de ce trésor naturel.
Dans le sud marocain, près de la frontière avec l’Algérie, l’Erg Chebbi se dresse comme la plus imposante étendue de roches et de dunes du pays, certaines atteignant une hauteur impressionnante de 200 mètres.
Dominant le Sahara marocain, les panoramas de la vallée du Drâa révèlent des hamadas, ces vastes plateaux rocheux entrecoupés de rares dépressions appelées dayas, et ponctués de sommets érodés, les Adrars. Plus à l’Est, c’est la Hamada du Guir qui marque la séparation entre les vallées des oueds Guir et Ziz.
L’un des piliers de la tradition marocaine est le Hammam, héritage des Romains et embrassé par la culture musulmane. Dans les médinas historiques, chaque quartier vibre au rythme de son propre hammam, lieu aussi essentiel que la mosquée. Tandis que les hommes s’y détendent le matin et le soir, les femmes, elles, s’y retrouvent au fil de la journée.
En matière de gastronomie, le Maroc se démarque par ses saveurs mondialement appréciées. Le tajine, bien plus qu’un simple plat, est un art culinaire à lui seul, combinant viandes, légumes et fruits pour créer un mélange unique. Le couscous, quant à lui, se savoure de diverses manières, tantôt salé, tantôt sucré.
Parmi les incontournables, les pastillas, délicieuses pâtisseries farcies, et les soupes riches et parfumées comme la harira et la bissara tiennent une place de choix. Les amateurs de douceurs se laisseront tenter par les pâtisseries à base d’amandes, délicatement nappées de miel.
Sur le plan musical, le Maroc est une mosaïque de sons. Il se distingue par ses traditions musicales variées : de la mélodie berbère à la rythmique africaine, en passant par les harmonies hassanies du sud et les échos arabes.
Nas El Ghiwane, groupe emblématique né dans les années 70 à Casablanca, illustre parfaitement cette fusion : mélangeant instruments traditionnels et paroles contemporaines, il incarne l’âme musicale du Maroc moderne.
Le Maroc, avec une population de plus de 34 millions en 2010 majoritairement sunnite, est essentiellement constitué de deux groupes ethniques majeurs.
D’une part, les Arabes, qui forment environ la moitié de la population, sont majoritairement urbains et descendent des tribus conquérantes.
D’autre part, les Berbères, habitants originels du Maroc, occupent principalement les régions montagneuses et désertiques. On identifie quatre sous-groupes majeurs parmi eux, chacun ayant sa propre variante de la langue berbère :
Ces derniers, bien qu’ayant une langue proche du tamachek, se distinguent des Touaregs, notamment par leurs selles distinctives. Une curiosité concernant les Berbères du Haut-Atlas, surtout les Chleuhs : leur réputation de combattants féroces a été telle qu’ils étaient surnommés par les soldats allemands durant la Première Guerre mondiale.
La communauté juive, bien qu’en diminution, conserve une influence économique significative au Maroc, bénéficiant d’une longue histoire de tolérance et d’intégration dans la société.
Le Maroc abrite également d’autres minorités comme les Occidentaux, estimés à plus de 100 000, et les Haratines au sud, descendants d’esclaves des communautés nomades.
Le Maroc se caractérise par un secteur des services dominant, contribuant à plus de la moitié du PNB, notamment grâce au tourisme. L’agriculture, bien qu’elle ne représente que près de 15% du PNB, est vitale, car près d’un Marocain sur deux y travaille, permettant ainsi une quasi-autosuffisance alimentaire, à l’exception des céréales.
L’énergie reste un défi pour le pays qui importe presque tout ce dont il a besoin. Sans réserves pétrolières et avec une hydrographie incertaine rendant l’hydroélectricité peu fiable, les énergies renouvelables demeurent largement sous-exploitées.
En matière d’exportations, le Maroc se distingue par ses produits halieutiques et agricoles, notamment les agrumes, les légumes et les poissons. Agadir, à titre d’exemple, est l’un des plus grands ports sardiniers du monde. Les phosphates et les engrais jouent également un rôle crucial dans le commerce extérieur du pays.
L’industrie textile, malgré la concurrence accrue de l’Asie, occupe toujours une place considérable dans l’économie nationale.
Quant aux indicateurs économiques, le taux de chômage officiel se situe à 9%, et le PIB par habitant est de 3 248 USD, contre 34 000 USD en France.
Le Maroc fonctionne en tant que monarchie constitutionnelle sous la direction du roi Mohammed VI depuis 1999. Son Parlement se compose de deux chambres :