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Mongolie

Découvrez le Gobi-Altaï, ainsi nommé car les dunes du vaste désert de Gobi y rencontrent les montagnes de la chaîne de l’Altaï

Désert au Mongolie : Infos pays

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Avis aux amateurs de déserts et de grands espace : la Mongolie est occasion de découvrir la formidable région de l’Altaï, retirée à l’extrême sud-ouest du pays. Le Gobi-Altaï est ainsi nommé car les dunes du vaste désert de Gobi y rencontrent les montagnes de la chaîne de l’Altaï.

Imaginez à quoi peut ressembler un immense massif de dunes blanches frangeant au sud avec d’arides montagnes culminant à 4000 mètres et qui, au nord, vient dresser ses murs de sable immaculé sur les rives d’un lac salé s’étirant sur des kilomètres. Bienvenue dans le désert de Gobi.

Et comme toujours en Mongolie, vous retrouverez le plaisir de la rencontre avec des éleveurs nomades qui vous accueilleront avec chaleur et générosité comme de lointains cousins chers à leur cœur, venus leur rendre une visite inopinée.

Du désert de Gobi à la chaîne montagneuse d’Altaï sans oublier sa steppe verdoyante, la Mongolie préserve une grande diversité de paysages époustouflants.

 

Paysages

Zones géographiques

Avec près de 1 566 500 km², la Mongolie possède un territoire grand comme 2,5 fois la France. Elle se situe sur un vaste plateau montagneux incliné d’Ouest en Est dont 80% des espaces se situent à plus de 1000 mètres d’altitude. Par sa position centrale en Asie et sa continentalité, la Mongolie est à la croisée de cinq grands écosystèmes asiatiques : la steppe herbeuse dans la partie centrale qui n’occupe pas moins de 20 % du territoire national, le désert et la steppe désertique du Gobi au sud pour un même pourcentage d’espace.
Viennent ensuite les hautes montagnes et milieux de type alpins, la steppe semi boisée et, au nord, la Taïga constituée de vastes forêts denses de mélèzes et pins. À l’extrême ouest domine la haute chaîne montagneuse de l’Altaï aux sommets de plus de 4 300 mètres. Le point culminant de la Mongolie, le Kujten Uul à 4 374 m, fait partie de cet ensemble.

Environnement naturel et climats

Le climat de la Mongolie est l’un des plus continentaux du globe : les températures descendent régulièrement autour de -40 °C en hiver dans la plupart des régions et peuvent dépasser +40 °C en été dans le désert de Gobi. Le territoire de la Mongolie est immense, mais possède très peu de terres arables, le pays étant montagneux et couvert de steppes dont l’aridité croît en allant vers le sud (désert de Gobi). Par ailleurs, l’environnement de la Mongolie est encore globalement dans un bon état  de préservation ; essentiellement du fait du faible peuplement, du mode de vie nomade traditionnel ménageant ses ressources pour survivre, et d’une spiritualité très respectueuse des forces de l’harmonie de la Nature.

Faune

Au nombre des espèces animales, on peut noter le cheval sauvage de Przewalski, le mazaalai (ours du Gobi), le saïga (antilope eurasiatique) mais aussi la panthère des neiges et le loup présent sur tout le territoire. La Mongolie est aussi un paradis pour les amateurs d’oiseaux : On y trouve des rapaces, des charognards et plusieurs espèces migratrices. Grâce à la multiplicité de ses habitats et sa faible densité humaine, la Mongolie accueille une quantité d’espèces importante, tant par leur adaptation que par leur rareté à l’échelle mondiale.

Zones environnementales protégées

Ce paragraphe n’est pas exhaustif mais à vocation de sensibiliser le futur voyageur à la préservation de l’environnement en mettant en valeur certaines zones protégées du pays.
Le Parc national de Terelj qui se trouve environ à 80km à l’Est de la capitale Oulan-Bator est la destination la plus populaire de la Mongolie et la troisième plus grande zone protégée du territoire. Les visiteurs peuvent admirer la vue fascinante sur les formations rocheuses sur fond de montagnes couvertes de pins. De belle randonnées le long des rives boisées d’un ruisseau de montagne sont possibles tout comme un grand nombre d’activités d’aventure, tels que le rafting, l’équitation, la randonnée, le ski, l’escalade, le camping et le vélo de montagne.
Au sud de la Mongolie se trouve le plus grand parc national de Gobi Gurvansaikhan. Il se situe à la frontière du désert de Gobi et ses plus hautes élévations contiennent des zones steppiques. Plusieurs espèces autochtones y sont préservées comme l’once ou le chameau de Gobi. Des zones célèbres par ses dunes comme Khongoryn Els sont aussi à découvrir. Enfin, la vallée de Yolyn Am est à couper le souffle, par sa grande bande de glace  présente presque toute l’année.
La réserve naturelle de Khustain Nuruu est une réserve de 90 000 hectares qui a pour but de protéger les chevaux takhi. Au début des années 90, grâce au soutien d’associations internationales de défense de l’environnement, de nombreux takhi  furent réintroduits dans des zones protégées de la réserve Khustain Nuruu et dans le sud de Gobi.
De plus en plus de zones sont classées en Mongolie afin de protéger leur aspect naturel mais aussi historique, culturel ou scientifique. Aujourd’hui, les zones protégées représentent 13% de la surface totale de la Mongolie.

Singularité du désert de Gobi et de la chaine de l’Altaï

Le désert de Gobi

Le désert de Gobi est une vaste région comprise entre le nord de la Chine et le sud de la Mongolie. Il englobe environ un tiers de la surface de la Mongolie. Avec une superficie de  1 300 000 km², le Gobi est l’un des plus grands déserts du monde. C’est la diversité des paysages qui retient l’attention lorsqu’on traverse le désert : on y trouve de vastes plaines, des imposantes chaines de montagne et aussi des dunes de sable.

La chaine de l’Altaï

La chaine de l’Altaï qui s’étend sur plus de 1000 km du nord-ouest au sud-est du pays, est la zone la plus élevée. C’est le point culminant du pays. Les sommets des Tavan Bogd à son extrémité nord sont recouverts de neiges éternelles et leurs glaciers se trouvent à plus de 4 000 m d’altitude. De nombreux lacs sont à explorer dans la province de Bayan-Olgi située plus au centre, notamment le lac de Döröö. A mesure que l’on descend la chaîne, les paysages se font plus variés avec des zones de pâturage verdoyant. On retrouve également dans la province de Khovd l’un des nombreux monticules de pierres qui s’élance à plus de 25 mètres de haut.

Culture et société

Traditions

La culture Nomade en Mongolie est une culture à part entière bien conservée. Aujourd’hui, 900 000 nomades peuplent les vastes steppes de Mongolie où se perpétuent les traditions millénaires. La population des éleveurs nomades mongols est très dispersée sur le territoire et vit encore sous yourte (appelée ger chez les Mongols), un habitat démontable adapté à leur mode de vie. La tradition pastorale oppose les mondes féminins et masculins, et la femme reste la plupart du temps à l’intérieure de la yourte.
Le nomadisme est basé sur l’élevage de cinq espèces : les chèvres, le bétail (dont les yacks), les moutons, les chameaux et les chevaux. Les distances de la transhumance varient en fonction des régions : si le fourrage n’est pas trop loin du campement d’hiver, comme dans la steppe, la famille se déplace sur moins d’une centaine de kilomètres. Cependant, dans le désert, les caravanes parcourent plus de 1 000 km avec bien souvent plus d’une tonne de paquetage.
L’essentiel de la population est bouddhiste, mais perpétue des croyances chamaniques. Les croyances animistes sont aussi très vives en Mongolie ; longtemps réprimées sous l’ère soviéto-communiste, les traditions chamanistes et les chamans, hommes et femmes, ont refait leur apparition depuis le milieu des années 1990. Toutes les tribus nomades tentent de vivre en osmose avec la nature.
Par ailleurs, le bouddhisme est un apport récent à l’inverse des croyances chamaniques. Environ 50% des Mongols sont bouddhistes tibétains, 40% athées, 6% chamanistes ou chrétiens, et 4% sont musulmans.

Population

La population de la Mongolie s’élève à 3 179 997 habitants. Bien que la majorité de la population soit d’origine mongole, 86% de la population est Khalkhas, les autres ethnies les plus importantes étant les Kazakhs dans l’ouest du pays et les Bouriates dans le nord. Cependant, les différences ethniques entre les groupes mongols sont mineures.
Environ 60% de la population en Mongolie est urbanisée, et plus de la moitié de cette population urbaine vit à Ulaan-Baator (qui a augmenté d’environ 50% les 5 dernières années).  

Economie

Pendant des siècles, l’économie de la Mongolie a reposé sur le pastoralisme nomade, et sur les échanges liés à la Route de la Soie. Ce sont les Mongols qui ont les premiers mis en contact l’orient et l’occident.
Les minéraux et les pierres précieuses et semi-précieuses constituent les ressources naturelles du pays. On trouve aussi du charbon ainsi que du pétrole mais dans une moindre mesure, qui n’est pas exploité du fait d’un manque d’infrastructure.
Un tiers des Mongols sont de purs nomades et vivent de l’élevage de chevaux, moutons, chèvres, bovins (yacks, vaches) et chameaux. Grâce à eux, la Mongolie est exportatrice de produits d’origine animale : viande, laine et poils d’animaux (dont le cachemire, qui est le premier producteur mondial). Malheureusement, l’élevage de chèvres à cachemire pose des problèmes écologiques. L’industrie textile intervient pour un quart des exploitations, mais 85% des usines sont à capitaux étrangers (surtout chinois) ou mixtes.
Malgré la pratique de l’élevage et de la culture du blé, la Mongolie ne peut pas subvenir à ses besoins en nourriture, à cause d’un changement culturel. Ceci contribue au déficit chronique de sa balance commerciale. En 2010, le PIB moyen par habitant était de 3 600 US$.

Régime politique

Aujourd’hui, la Mongolie a un régime parlementaire. Les représentants sont élus au suffrage universel direct avec un mandat de quatre ans. Les élections présidentielles ont lieu tous les quatre ans. Actuellement, le président de Mongolie est Tsahiagiin Elbegdorj. 

Histoire

Nous pouvons distinguer cinq grandes périodes dans l’histoire mongole. 
La première se compose de la Préhistoire et de la formation des premiers empires nomades des steppes. Les Xiongnu sont apparus vers -245, qui deviennent les principaux ennemis de la Chine pour les siècles qui suivent. La Grande Muraille de Chine fut construite en partie pour se protéger de leurs incursions. Après la disparition des Xiongnu sont apparus les Ruanruan, qui ont été à leur tour supplantés par les Köktürks (ou les Turcs Bleus, dominant la région durant trois siècles.
Au VIIIe siècle, les ancêtres des Ouïghours sont alors apparus, puis les Khitans et les Jurchen. C’est vers le Xe siècle que le territoire va être peuplé de Mongols qui seraient une branche du peuple Xianbei. A cette période le pays est divisé en plusieurs tribus liées pas des alliances et en guerre perpétuelle.
La seconde période est née avec la formation du plus grand empire que l’histoire ait connu, celui de Gengis Khan et de ses successeurs. C’est au XIII siècle que le chef Temudjin (qui prend par la suite le nom de Gensis Khan) va unifier les tribus mongoles et crée un empire, œuvre poursuivie par ses successeurs Ögödei, Güyük, Möngke et Khubilai.
La période suivante voit les tentatives de restauration du vieil empire échouer, les clans mongols qui vont se partager, puis progressivement passer sous la domination des Mandchous, conquérants et maîtres de la Chine. En effet,  à partir de la deuxième moitié du XIIIe siècle la Chine est dominée par les Mongols (la dynastie Yuan). Cet empire commence à s’effondrer en 1368, avec la perte de la Chine. C’est au XVIe siècle, sous le règne d’Altan Khan que les Mongols se convertissent au bouddhisme tibétain. Un siècle plus tard, ils tombent sous la domination des Mandchous et les soutiennent pour la conquête de la Chine. Leur pays est transformé en deux provinces chinoises, la Mongolie intérieure et la Mongolie extérieure.
La quatrième phase va apparaître dans les années 1920 avec la prise d’autonomie de la Mongolie et surtout la révolution communiste qui libère les Mongols du joug mandchou pour les faire passer sous obédience soviétique.
Après l’invasion russe de la fin du XVIIe siècle, la Mongolie du nord est annexée par la Russie Impériale. Le Bogdo Gegen du Monastère de Gandantegchinlin aurait cherché l’appui de la Russie pour se libérer de l’emprise politique chinoise. Profitant de la révolution chinoise de 1911 et l’éviction du dernier empereur mandchou, Puyi, la Mongolie proclama son indépendance le 1er Décembre 1911 en tant que Mongolie autonome. Le Bogdo Gegen prit alors la direction politique du pays. Une révolte populaire menée par Damdin Sükhbaatar se produit en 1921. Un parti populaire mongol fut créé sous l’impulsion de la nouvelle URSS en 1921 et un gouvernement provisoire fut nommé le 11 Juillet 1921. Après la mort de Damdin Sükhbaatar en 1923 et celle de Bogdo Khan en 1924, la République Populaire Mongole fut proclamée le 26 Novembre 1924. La capitale du pays est baptisée « la ville du héros rouge » en référence à Damdin Sükhbaatar.
Enfin, la cinquième phase a commencé en 1990 avec l’effondrement de l’URSS, la démocratisation de la politique et la libéralisation de l’économie.

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