Site logo

Namibie

Voyage dans le plus vieux désert du monde

Namibie : infos pays

Au sommaire...

Même en son cœur le plus aride, les déserts de Namibie ont su se ménager des interstices de vie : une flore unique et une faune variée se sont adaptées à cet environnement des plus rudes, adouci par l’humidité d’une rosée matinale régulière. L’homme lui-même a parfois réussi à s’y installer et à dompter son environnement naturel …

La diversité de la faune sauvage du parc national d’Etosha et la richesse du désert du Namib, le plus vieux désert au monde, font de la Namibie un pays exceptionnel pour l’observation d’animaux et de paysages. Ses dunes laissent rêveurs et le Dead Vlei où le temps semble s’être arrêté est d’une beauté bouleversante avec les paysages extraordinaires de Sossusvlei.

Paysages

Zones géographiques

S’étendant sur 825 000km² (plus de 1,5 fois la France),  les principales zones désertiques du pays occupent 75 % du territoire qui peut être divisé en 3 parties. A l’Est se trouve le Kalahari qui compte plus de 900 000km² englobant des terres d’Afrique du Sud. La zone centrale du pays est constituée de massifs s’élevant en moyenne à 1 000m d’altitude. Cette région abrite également le point culminant du pays : le Mont Brandberg (2 580 m d’altitude) ainsi que la capitale : Windhoek. L’Ouest de la Nambie est occupé par le désert du Namib qui longe sur 2 000 km les côtes de l’océan Atlantique.

Environnements naturel et climats

De façon générale, le pays bénéficie d’un environnement désertique et donc d’un climat avec de grosses variations de températures diurnes et nocturnes. Dans l’Est, le Kalahari dispose de paysages occupés par des broussailles et d’une flore spécifique dont les kokerboom (ou arbre à carquois). Au centre du pays, sur les hauteurs des plateaux, une faible humidité permet le développement d’une rare végétation. L’Ouest et les côtes avec le Namib sont balayés par des vents en provenance de l’océan qui permettent à une végétation de se développer : il est possible de trouver des spécimens de lichens ou de surprenantes weltwischias mirabilis qui sont parfois âgées de plus de 1 000 ans. 

Faune

La Namibie est reconnue pour abriter le fameux «  Big Five » (éléphant, rhinocéros noir, buffle de Cafrerie, lion, léopard), mais aussi de nombreuses espèces d’antilopes (guibs, céphalophes, gemsboks, koudous, dik-diks, impalas, cobs, springboks, gnous, oryx gazelles…), les girafes du Cap, hippopotames, zèbres (dont le rare zèbre de montagne), guépards, rhinocéros blancs… Sans oublier l’hyène brune ou le chien oreillard. Mais les plus communs parmi les mammifères sont les babouins et les phacochères, que l’on rencontre dès la périphérie des villes. Les reptiles et les insectes sont abondants. Et les oiseaux : pélican, flamant rose, aigle bateleur, sterne des baleiniers, tétras des sables, outarde de Rüppel, moqueur damara, républicain social aux énormes nids collectifs… Longue de mille quatre cents kilomètres, la côte namibienne accueille chaque année plus d’un demi-million d´otaries et de lions de mer. 

Zones environnementales protégées

Ce paragraphe n’est pas exhaustif mais à vocation de sensibiliser le futur voyageur à la préservation de l’environnement en mettant en valeur certaines zones protégées du pays. 
La plus grande réserve du pays est celle du Parc National du Namib Naukluft. Sa superficie lui permet d’être le 4 ème plus grand parc au monde.  Il est composé des paysages très diverses : d’immenses étendues de dunes de sable rouge de Sossusvlei, montagnes du Naukluft où alternent gorges profondes et sommets majestueux, le paradis des oiseaux de la langue dunaire de Sandwich Harbour.
Le Parc National d’Etosha est bien sûr la zone protégée la plus connue du pays. Située dans le Nord sur plus 23 200km², elle protège l’Etosha Pan qui n’est en fait qu’un ancien lac asséché se remplissant d’eau à la saison des pluies et autour duquel une faune impressionnante se rassemble (springboks, oryx, koudous, zèbres, girafes, lions, guépards, léopards, hyènes, éléphants, impalas, varans, rhinocéros etc…). 
La Skeleton Coast est une zone protégée longeant le littoral de Swakopmund à la rivière Kunene. En français, « la côte des squelettes » doit son nom aux nombreux bateaux qui ont fait naufrage le long des côtes. Les bancs de sable ainsi que l’épais brouillard qui envahi quotidiennement la région ont eu raison de nombreux explorateurs et marins. Les épaves rouillées par la marée confèrent aux lieux une atmosphère mystérieuse avec des paysages est plats, désolés entre coupés de quelques inselbergs…

Désert côtier

Le désert du Namib, qui constitue une des régions arides les plus vieilles au monde, est âgé de 80 millions d’années. Ses paysages se constituent de dunes rouges, de plaines et de montagnes escarpées aux sommets aplati (surnommées les « inselbergs »). Le Damaraland est une plaine truffée de grottes et d’antres rocheux où vécurent les premiers humains.Le semi-désert du Kalahari correspond lui à un décor plus aride avec de vastes étendues de sable brun, une broussaille épineuse et même quelques acacias.

Culture et société

Traditions

Dans le domaine des traditions artisanales, la Namibie offre un large éventail d’articles comme  les pierres précieuses : diamant, améthyste, topaze, tourmaline ; la maroquinerie, qui utilise des peaux d’animaux d’élevage, mais aussi sauvages (koudou, otarie…) ; le bois provenant de la région de l’Okavango ; les articles de chasse (arc, flèches, carquois…).
Concernant les traditions culinaires, on pourrait donc prendre, pour commencer, des larves de Mopane (Mopane Worms) et poursuivre par des viandes grillées (bœuf, koudou, oryx, springbok…), ou bien sacrifier au potjiekos (ragoût viande-légumes), pour terminer par un Apfelstrudel. Ce serait faire peu de place aux produits de la mer, et rater quelque chose…

Population en Namibie

Avec 2 055 000 habitants, la population namibienne est composée de 88% de noirs, 6% de blancs et 6% de métis. Les premiers habitants de la région furent les San (Bochimans), dont certains groupes mènent encore une existence (difficile) de chasseurs-cueilleurs. On citera ensuite les peuples bantous, Ovambo (majoritaires), Herero, Himba, Kavango, Damara…Concernant les religions, 80% des Namibiens sont de confession chrétienne et 20% animiste. Les luthériens sont les plus nombreux, mais la communauté catholique, d’origine portugaise, est vigoureuse. La langue principale est l’anglais.

Economie

Les principales ressources de Namibie sont les industries minières (sont les diamants et l’uranium), l’élevage, la pêche, les produits laitiers et le tourisme.  L’économie namibienne est dépendante de celle de l’Afrique du Sud (85% des importations) et des fluctuations du marché des ressources naturelles. Le sous-sol est la première richesse du pays : uranium, cuivre, argent, diamant. L’agriculture (qui occupe la moitié de la population active, pour 5 à 10% du PIB) relève de conditions climatiques peu favorables et d’une difficile réforme agraire. L’industrie représente 30% du PIB et les services environ 60%. Le tourisme, depuis quelques années, prend une part croissante à ce dispositif. Les autorités ont engagé d’importants travaux d’infrastructure et encouragent le développement du secteur privé (en dépit d’une fiscalité encore lourde pour les sociétés). Le taux de croissance est d’un peu plus de 3% depuis 1990 ; par contre, le tiers de la population est au chômage, le sida a un impact négatif grave sur la population et le PIB moyen par habitant est de 6 400 USD (France : 34 000 USD).

Régime politique

La Namibie est une république (composée de 13 régions administratives). Le président, chef de l’Etat, est élu pour cinq ans au suffrage universel (mandat renouvelable une fois). Il nomme le premier ministre et les membres du gouvernement. Le parlement est à deux chambres : l’Assemblée nationale (78 élus, pour un mandat de cinq ans) et le Conseil national (26 élus, pour 6 ans). L’Assemblée est le corps législatif principal, le rôle du Conseil étant surtout consultatif. La Cour suprême est la plus haute juridiction du pays. Depuis 2009, le pays est gouverné par Hifikepunye Lucas Pohamba. 

Histoire

A l’arrivée des premiers Européens, San et peuples bantous se partageaient la région. Lorsqu’Anglais et Allemands vinrent tâter le coin (1830-1880), les colons Oorlams afrikaners s’étaient installés. Pourtant, en 1884, un commerçant de Brême commandite la fondation de Lüderitz ; dans la foulée, le territoire compris entre les fleuves Cunene et Orange devient le Protectorat (allemand) du sud-ouest africain (Deutsch-Südwestafrika). 
L’armée du Kaiser, commandée par Curt von François, établira Windhuk (Windhoek) en 1890 et Swakopmund deux ans plus tard. La bande de Caprivi, qui doit assurer la liaison avec les colonies d’Afrique de l’est, est adjointe à l’ensemble. A l’égard des peuples autochtones : politique du mauser et de la menue monnaie. Ceux-ci apprécient peu et le font savoir violement. En 1904, le soulèvement des Herero est réprimé sans état d’âme, mais avec méthode, par le général Lothar von Trotta, qui reprend une idée anglaise : le camp de concentration. La Première Guerre mondiale permet à l’Union sud-africaine de prendre le contrôle de la colonie allemande. 
En 1920, la SDN donne mandat aux Sud-Africains pour l’administration du territoire. La mise en place de l’apartheid (1959) est rapidement suivie par la création, à New York, de la SWAPO (Southwest African People Organisation), syndicat ovambo, qui se dote d’un bras armé. Le mandat sud-africain est, dès lors, de plus en plus contesté par les organisations internationales (et révoqué en 1968). 
Sur le papier, le Sud-Ouest africain devient la Namibie. L’ONU, sous la pression des soviétiques et des pays du tiers-monde, reconnait le leadership de la SWAPO. Mais celle-ci, violente, marxiste-léniniste, inquiète les Occidentaux, qui lui préfèrent les groupes politiques participant à la conférence constitutionnelle de Turnhalle. 
En 1979, l’apartheid est aboli. Il faudra attendre la fin des années quatre-vingt pour que la SWAPO (cantonnée à la périphérie du pays), rejetant le léninisme, accepte de rejoindre les autres formations politiques namibiennes. L’évolution sud-africaine profite à la Namibie, qui accède au rang d’Etat indépendant en 1990.

NAMIBIË Météo

Les déserts d'Afrique

Ils nous racontent leur exploration de la Namibie

Newsletter

Infos & offres exclusives