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Jordanie

Désert de Wadi Rum à Jerash

Désert en Jordanie : Infos pays

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Du wadi Rum à Jerash, ce voyage vous entraîne à travers les plus beaux sites de Jordanie : les grès et sables rose du désert, Petra la merveille nabatéenne, Kerak la croisée, Madaba la biblique, Jerash la romaine.  En passant par la mer Morte, une vraie curiosité géologique !

Empruntez la route des Rois, une route qui raconte l’histoire de l’Orient ancien, des tribus d’Ammon, Moab et Edom, celle du christianisme, puisque les Hébreux l’empruntèrent pendant l’exode. Celle du commerce, car les caravanes y transportaient l’or et les pierres précieuses du royaume de Saba. Vous découvrirez du nord au sud les plus beaux atours de ce petit royaume, de Jérash à Pétra, en passant par la mer Morte et Madaba, sans oublier le fabuleux désert de sable et de pierre du Wadi Rum, ayant présidé jadis aux combats de Lawrence d’Arabie. 

Marchez sur les pas de Moïse, l’empereur Hadrien et Lawrence d’Arabie et venez vous imprégner de ce pays, véritable passerelle entre un monde d’une culture plusieurs fois millénaire et une capitale jeune et dynamique nourrissant les mêmes rêves que bien des petits Occidentaux.

Paysages

Zones géographiques

S’étendant sur 89 300 km² (près de 1,6 fois la France), le territoire de la Jordanie compte 3 grandes zones géographiques distinctes.  La vallée du Jourdain se situe dans le fossé tectonique de Ghor qui s’étend jusqu’à la Mer Morte et au Wadi Araba. Dans la partie centrale, où se situe la capitale Amman,  les plateaux de Transjordanie s’élèvent à 1 500m d’altitude. C’est dans cette partie du pays que se trouve le point culminant Jabal Ramm (1 754 m). A l’Est, ces reliefs diminuent doucement pour finir par se confondre avec le désert qui représente 80% du territoire jordanien. 

Environnement naturel et climats

La région Ouest est plutôt humide et sujette aux climats pluvieux. Avec une végétation variant du type méditerranéen au type quasi-tropical, l’environnement protège principalement des collines boisées et cultivées qui ondulent jusqu’à la vallée fertile du Jourdain. Des pistachiers, des tamaris, des pins d´Alep, des cyprès, des genévriers, des eucalyptus, des cèdres, des palmiers dattiers et des oliviers occupent les bords de la Mer Morte.  Lorsqu’on se décale vers l’Est, les reliefs stoppent les précipitations qui deviennent quasiment nulles dans le désert. Avec un climat aride, cette dernière région offre des paysages rocailleux dans un univers de roche et de sable avec, dans le lointain, les monts du Wadi Rum et les crêtes du massif d’Esh Sharat. Le Wadi Rum est occupé par des épineux, des acacias, des pommiers de Sodome et des graminées, dont se nourrissent les chèvres. Sur l’ensemble du territoire, la Jordanie compte plus de 2 250 espèces végétales.

Faune

Si l´âne sauvage, le daim et le guépard ont été exterminés par une chasse excessive, on peut encore trouver le chacal, le caracal, le bouquetin, des gazelles, le renard rouge d´Arabie, le porc-épic, le lièvre, le rat des sables, la gerboise… Dans les réserves, on peut observer des canards sauvages, des pélicans et de nombreux passereaux.  En mer Rouge, les poissons offrent un spectacle enchanteur et changeant : napoléons, rascasses volantes, poissons lunes, poissons perroquets, poissons écureuils, murènes, carangues, barracudas, demoiselles, barbiers, etc. Ajoutons le crabe-décorateur, les oursins, les bernard-l´hermite, les galathées et les concombres de mer, pour évoquer le foisonnement de ce bestiaire, qui a son apothéose dans le chatoiement des coraux.

Zones environnementales protégées

Ce paragraphe n’est pas exhaustif mais à vocation de sensibiliser le futur voyageur à la préservation de l’environnement en mettant en valeur certaines zones protégées du pays. 

La Zone Protégée du Golfe d’Aqaba est mondialement reconnue pour sa vie sous-marine. Sur 180 km de long et 25 km de large, elle abrite l’écosystème de récifs coralliens le plus septentrional au monde. Avec une température moyenne de l’eau à 23°C, des courants chauds et l’absence de tempête, il constitue un environnement favorable à la croissance des coraux. Le degré de salinité est idéal pour les myriades de créatures marines. C’est pourquoi le golf abrite 110 espèces de coraux mous et 120 de coraux durs. Les récifs qui bordent le Golf hébergent plus de 1 000 espèces de poissons, de coraux, de crustacées et de mammifères. Les espèces nocturnes, tels que le crabe, la crevette et le homard sortent la nuit, à la recherche de nourriture. Les visiteurs saisonniers du Golfe d’Aqaba, quant à eux, comprennent les tortues de mer, les dauphins, les lamantins et les inoffensifs requins baleines. 

La Réserve Naturelle de Dana couvre quelques 308 km² et renferme de nombreux trésors naturels. Elle est composée d’une chaîne de vallées et de montagnes s’étendant de la Vallée du Rift jordanien aux plaines désertiques du Wadi Araba. Les visiteurs de cette région seront époustouflés par la beauté de la montagne Rummana, le mystère des antiques ruines archéologiques de Feynan, la sérénité intemporelle du village de Dana et la grandeur des falaises en grès rouge et blanc du Wadi Dana. La réserve jouit d’une remarquable diversité de paysages, allant des moyennes montagnes boisées aux talus rocheux, en passant par des plaines de gravillons et des dunes de sable. Par ailleurs, Dana abrite une faune très diversifiée, comprenant toute une série d’espèces rares de plantes et d’animaux ; on y dénombre environ 600 espèces de plantes, 37 espèces de mammifères et 190 espèces d’oiseaux.

La Réserve Naturelle de Mujib est la réserve la plus basse de la planète, avec des paysages spectaculaires à proximité des côtes est de la mer Morte. Elle est située dans les gorges du Wadi Mujib qui plongent dans la mer Morte à 410 mètres sous le niveau de la mer. Cette variation de 1 300 mètres d’élévation, combinée au débit annuel des sept affluents, réunit les conditions parfaites pour une biodiversité très riche encore étudiée et documentée aujourd’hui. A ce jour, 300 espèces de plantes, 10 espèces de carnivores et de nombreuses espèces d’oiseaux sédentaires et migrateurs ont pu être dénombrées. Certaines montagnes et vallées éloignées sont difficilement accessibles et sont donc, pour certaines espèces rares de chats, chèvres et autres animaux de montagne, un véritable havre de paix. Les falaises en grès du Mujib composent le parfait habitat pour l’une des plus belles chèvres de montagne au monde, le bouquetin d’Arabie.

Désert de montagne, de sable et de pierre

Le paysage lunaire du Wadi Rum est unique au monde. A 129 km de Pétra, c’est l’un des lieux mythiques de Jordanie, lié au souvenir de Lawrence d’Arabie. Fantasmagories de cette mer de sable, cette éternelle symphonie des ocres et des rouges est rythmée par les massifs de grès et de granit. Le désert de Rum se compose de montagnes gigantesques, avec des nuances colorées de rouge, de jaune et d’orange qui se déversent sur les dunes de sable, autour du désert et sur l’horizon, offrant ainsi un panorama phénoménal.  L’écosystème du Wadi Rum comprend de nombreuses plantes rares endémiques à cette région. C’est au printemps que des centaines d’espèces de fleurs sauvages renaissent survolées par plus 120 espèces d’oiseaux.

Culture et société

Traditions

L’artisanat est riche et varié, il se compose de bijoux, d’objets d’or et d’argent ; des objets en bois d´olivier sculpté ; des caftans (tuniques longues), des keffiehs (foulards à carreaux rouges et blancs tenus sur la tête par un cordon de passementerie noire) ; de jolies céramiques, des poteries, des faïences d´Hébron… Les tisserandes de Bani Hamida, dans le village de Makawir, appuyées par l’ONG Save the Children, produisent de splendides couvertures colorées.

Concernant les traditions culinaires, le mensaf est un plat bédouin, qui peut passer pour le plat national jordanien. Prendre un mouton entier, le faire mijoter avec du lait de brebis caillé, puis disposer sur du riz parfumé d´amandes et d´épices. On sert avec une sauce au yaourt (leban). Le maklouba est un ragoût de viande et de riz, parfois servi dans un pain pita. Globalement, la cuisine jordanienne s´inspire de celle du Liban. Elle propose des mezzés : caviar d´aubergine (muttabal), purée de pois chiches au sésame (houmous), pâte de sésame (tahineh), purée de fèves (foul), yaourt au concombre, taboulé, bouchées de viande et de blé concassé (koubba maqliya), feuilles de vigne farcies, petits fours salés ou frits, à la viande, aux épinards et au fromage de Naplouse… Vous pourrez essayer des beignets au fromage, aux herbes ou à la viande (beurek) ou des boulettes de viande hachée frites, agrémentées de blé concassé et persil (kofteh). Les brochettes (shish taouk) sont de mouton, de poulet ou de bœuf. Le fike est un poulet grillé dans lequel on a fait cuire du blé concassé ; le musakham, un poulet grillé, à l´huile d´olive, farci de pignons de pin. A Aqaba, les poissons de la mer Rouge sont servis grillés, avec de l’oignon et de l’ail. Ils sont parfois accompagnés de sauce tahina (sésame, fromage salé et piment). Le sayadiya est un poisson bouilli, servi sur un lit de riz et arrosé de sauce au citron. Les repas se terminent en général par un thé ou un café. Ce qui ne signifie pas que la Jordanisoit sans douceurs, mais qu’on les prend en dehors des repas ! Le ma´amoul, est un gâteau aux noix ou aux dattes, parfumé à l´eau de rose ; il y a aussi la konah, filaments de pâte enrobant des noix pilées, le mohallabiya, pudding à la farine de riz et au lait, parfumé à la fleur d´oranger, le mastic, glace à la gomme arabique…

La musique traditionnelle fait partie du grand bassin de la musique arabe savante.  Le maqâm classique est joué sur les instruments habituels (oud, ganûn, etc.). Sakher Hatar est l’un des plus grands oudistes actuels.

Population

Totalisant seulement 6 millions d’habitants, les Jordaniens sont, pour l’essentiel, des Arabes. Les Palestiniens représenteraient plus de 50% de la population ; les Bédouins, autour de 5%. La plus importante des minorités est circassienne (adyguéenne). Le pays compte également des communautés druzes, arméniennes, tchétchènes… L’islam sunnite (90% des Jordaniens) est religion d’Etat. Il faut ajouter à cela 8% de chrétiens (orthodoxes, coptes, gréco-catholiques, arméniens…). Les Druzes pratiquent un islam hétérodoxe, d’origine ismaélienne.

Economie

Les principales ressources de la Jordanie sont les services, dont le tourisme, et les activités industrielles (exploitation de phosphates, d’engrais et de petits gisements de pétrole et de gaz naturel). Dans un contexte régional difficile, que caractérisent immobilisme et insécurité, le pays a su mener une politique économique ambitieuse, malgré sa taille modeste et son manque de ressources en matières premières. Elle a, du coup, acquis un statut de modèle pour les pays de la zone. Parmi les réformes notables, signalons la mise en place de la TVA. D’autre part, l´ancrage du dinar jordanien au dollar américain a permis d’établir un climat de confiance au plan international et des opérations de conversion de la dette ont été conclues avec le Club de Paris. Les grandes industries nationales ont été privatisées (en particulier dans les domaines des télécommunications, de la potasse et des ciments, du traitement de l´eau et des activités portuaires). En outre, la Jordanie a su attirer de nombreuses sociétés de développement informatique. Néanmoins, la répartition des richesses reste inégale avec un taux de chômage en 2010 de 14% et  un PIB moyen par habitant de 5 000 USD (France : 34 000 USD)

Régime politique

Le Royaume hachémite de Jordanie est une monarchie constitutionnelle avec un régime parlementaire. Le roi signe les lois votées par le parlement ; il dispose d’un droit de veto (annulé par un vote des deux tiers du parlement). Le gouvernement est responsable devant le parlement. Celui-ci est bicaméral. La chambre des Députés compte 110 membres : 104 élus pour quatre ans dans des circonscriptions à siège unique + 6 femmes élues par un collège électoral. 9 sièges sont réservés aux chrétiens et 3 aux Adyguéens. Le Sénat est à 40 membres, nommés par le roi pour huit ans. Le pays est découpé en 12 gouvernorats, ayant à leur tête un gouverneur nommé par le roi Abdallah II (depuis 1999).

Histoire

Les traces de peuplement sont anciennes, mais, en 1580 avant JC, le pharaon Amosis créa la province de Canaan, entre le Jourdain et la Méditerranée. Trois siècles plus tard, les Hébreux débarquent en Canaan (la Terre Promise) et mettent au pas les peuples qui y habitent. Cisjordanie et Transjordanie commencent à se différencier nettement. Les rois hébreux assujettissent les royaumes d’au-delà du Jourdain ; Edom, Moab, Ammon paient tribu. Puis les Assyriens (VIIIe siècle), les Babyloniens et les Perses (VIe siècle) prennent la main tour à tour. Lorsque les Babyloniens déportent les Hébreux, les Edomites glissent en Judée ; les marchands nabatéens prennent leur place en Transjordanie. Ils contrôlent bientôt la région jusqu’à la mer Rouge. 

Au premier siècle avant notre ère, ils bâtissent Pétra, vaste échangeur commercial où convergent les caravanes. Pour construire leur capitale, ces parvenus s’inspirent des canons du dernier chic hellénistique. Mais ils résistent par les armes aux appétits grecs (Séleucides) et judéens. En -63, Rome prend pied en Judée et pousse à l’Est. Les monarques nabatéens s’assureront une large autonomie sous la domination romaine. Par contre, ils auront à soutenir d’âpres guerres contre Hérode de Grand et Cléopâtre. 

Au cours du 1er siècle après JC, les flux commerciaux échappent en partie à Pétra (au profit de l’Egypte). Le déclin commence ; le royaume nabatéen devient la province romaine d’Arabie Pétrée. L’essor du christianisme touche Pétra au IVe siècle. Mais la cité dépeuplée ne perçoit plus alors que de lointains échos des bouleversements qui affectent l’Empire. Elle devient byzantine sans presque s’en apercevoir. Au VIIe siècle, les conquérants arabes submergent un peuple épars de paysans. Les dominations musulmanes font une espèce de mille-feuilles : Omeyyades, Abbassides, Fatimides, Seldjoukides (Turcs). Au XIe siècle, les Francs prennent Jérusalem. Ils vont être présents (à géométrie variable) dans la région pendant deux cent ans. Il y a encore en Jordanie de nombreux vestiges militaires de cette période des croisades et des royaumes latins d’Orient. 

En 1291, les Francs sont chassés par les Mamelouks. En 1516, les Mamelouks sont terrassés par les Ottomans. Le pays devient une province de l’empire ottoman. Les villes de Transjordanie s’étiolent. Les tribus bédouines mènent une existence turbulente dans le désert. Certaines d’entre elles rallieront pourtant les forces ottomanes contre Bonaparte lors de la campagne de Palestine de 1799. Au cours du XIXe siècle, la pression européenne au Levant augmente. Les Britanniques s’installent en Egypte (1882). 

L’Allemagne soutient la Porte. Celle-ci, qui contrôle encore la Syrie-Palestine, le Liban et l’Irak, se range au côté du kaiser lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale. L’affrontement avec l’Angleterre est inévitable. Les Anglais vont s’appuyer sur le nationalisme arabe et promettre au chérif hachémite de La Mecque, Hussein (1856-1931), la création d’un Etat arabe. Le 10 juin 1916, la révolte contre l’empire ottoman est lancée. C’est alors qu’un officier de liaison britannique, T.E. Lawrence (of Arabia), entre dans la légende. A la fin de 1916, Hussein est proclamé roi du Hedjaz et reconnu par la Grande-Bretagne, la France et la Russie. En 1917, Aqaba est prise. La Palestine se soulève. Anglais et Arabes entrent dans Jérusalem. L’année suivante, ils sont à Damas. 1919, Fayçal, fils d’Hussein, se rend à Paris ; il entend que soient tenues les promesses d’un Etat arabe faites à son père ; à Londres, il s’accorde avec Chaïm Weizmann sur le principe d’un « foyer » juif en Palestine. C’est compter sans l’accord de partage signé entre le Grande-Bretagne et la France : à la seconde, la Syrie du nord et le Liban ; à la première, la Syrie du sud et la Mésopotamie. C’est ce qui sera appliqué, sous la forme de « mandats », approuvés par la Société des Nations. La révolte syrienne est écrasée. La Transjordanie (Kerak, Amman, Salt) est toutefois soustraite au régime des mandats et, pour services rendus contre les Turcs, devient indépendante (1923). Sous tutelle britannique. Les choses sont formalisées en 1928. Le rôle joué par cet émirat de Transjordanie au côté des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale accélère la marche vers l’indépendance. Le 25 mai 1946, nait le Royaume Hachémite de Jordanie, avec, à sa tête, le roi Abdallah, fils du chérif Hussein.
En 1947, les Nations Unies adoptent le principe de la création d’un Etat juif en Palestine. Sur place Juifs et Arabes s’affrontent violement. Le 15 mai 1948, les Britanniques se retirent. Les Etats arabes déclarent alors la guerre à Israël. L’Etat hébreux gagne sur tous les fronts et augmente sa zone de contrôle. Le roi Abdallah annexe la Cisjordanie, qui, aux termes de la résolution de l’ONU, devait faire partie d’un Etat palestinien, et Jérusalem-est (janvier 1949). Le roi de Jordanie est assassiné en 1950. Son fils, Talal (1909-1972), lui succède, mais une maladie mentale le contraint à céder le trône à son fils, Hussein (2 mai 1953). L’afflux massif de réfugiés palestiniens remet en question les équilibres du royaume, que le nouveau souverain va s’attacher à consolider. En 1967, la guerre des Six Jours permet à Israël de prendre le contrôle de la Cisjordanie. La Jordanie accueille de nouveaux réfugiés. Le pays est confronté à la montée en puissance de l’OLP, qui constitue alors un véritable Etat dans l’Etat. La réaction du roi Hussein est brutale (et motivée) : en septembre 1970, l’armée jordanienne met fin à la présence militaire de l’OLP en Jordanie (Septembre noir). La Jordanie se tient à l’écart des opérations de la guerre du Kippour (1973) et renonce à ses prétentions sur la Cisjordanie l’année suivante (renoncement confirmé en 1988). Elle reconnait alors l’OLP seul représentant du peuple palestinien. Hussein poursuit une politique funambulesque, entre solidarité arabe et options occidentales. Il fait preuve de doigté au moment de la guerre du Golfe (1990-1991) et signe un accord de paix avec Israël, le 26 octobre 1994. Le volet économique de la paix (1996) donne de l’air à l’Etat hachémite. 
Le roi Hussein meurt en 1999 ; son fils Abdallah (né en 1962) lui succède. La seconde guerre du Golfe (2003) et la deuxième Intifada (2000), en Cisjordanie et à Gaza, maintiennent cependant le pays sous pression.

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