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Chine

Désert de Gobi, Dunes et cités du Taklamakan

Désert en Chine : Infos pays

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De tous les déserts du Turkestan, le Taklamakan est le plus connu mais il n’en est pas plus fréquenté. Son histoire est liée aux anciennes caravanes de la Route de la soie. L’apparition des vestiges érodés parmi les dunes à perte de vue est un moment d’intense émotion. Le Taklamakan est un désert animé, en ce sens qu’il avance toujours plus loin, toujours plus vite, comme poussant ses dunes de 300 mètres de hauteur en avant vers l’eau. Les vents qui l’accompagnent y créent un relief mouvant, des vagues de courbes sous le ciel immense. Dans cette province du Xinjiang, il est le lieu de toutes les craintes mais de tous les rêves des caravanes qui l’ont parcouru et le parcourent encore. Car ici plus qu’ailleurs, une infinité de peuples limitrophes de la Chine, Kazakhs, Kirghizes, Ouïgours, Tibétains, Tadjiks, ont dressé leur yourte ou leur tente nomade aux franges des sables, sur cette route de la soie qui n’en finit pas de nous raconter le désert.

Paysages

Zones géographiques

Comptant près de 9 575 000 km² (près de 18 fois la France), la Chine, 3eme plus grand pays au monde,  se démarque par son immensité. Plusieurs zones peuvent être définies avec, au Sud-ouest, une région occupée par les plateaux Tibétains et le Mont Everest, point culminant du pays à 8 848 m d’altitude. Le Nord-est englobe le bassin du Tarim et le plus grand désert du pays : le Taklamakan. La région centre, le Sud-est (où se trouve la capital Pékin) et les côtes du pays abritent des zones de plaines.

Environnement naturel et climats

Grâce à son immensité, le Chine propose une multitude de paysages et de climats. Dans le Nord et dans l’Ouest, le  territoire se caractérise par de hautes terres montagneuses, des déserts de steppes ou de sable et des forêts avec un climat sec variant de caniculaire en été et extrêmement froid en hiver. « Le Toît du Monde »  donne naissance au Yangzi (ou Yangtsé ou Yang Tsé Kiang), surnommé le « fleuve Bleu »,  qui constitue le plus grand fleuve du pays et le troisième fleuve au monde par sa longueur de plus de 6 300km (après l’Amazone et le Nil). C’est également dans cette région que l’on trouve la dépression de Turpan qui est connue sous le nom d’Oasis de Feu puisque c’est le lieu le plus chaud du pays. A l’opposé, la partie Est et les côtes du pays, avec un climat variant de océanique à subtropical, sont plus humides avec des altitudes inferieurs à 1 000m, des paysages de collines verdoyantes, des plaines fertiles et des cours d’eau.

Faune

La Chine est l´un des pays présentant le plus grand nombre d´espèces sauvages. Son territoire abrite plus de 2 000 espèces de vertébrés terrestres, dont 1 180 oiseaux, 500 mammifères et 300 reptiles. Parmi les plus connus et les plus rares, on compte le panda géant, qui peut peser jusqu’à 135 kg,  le tigre, la grue à couronne rouge, le dauphin aux nageoires blanches qui évolue en eau douce ainsi que l’alligator du Yangtsé.

Zones environnementales protégées

Ce paragraphe n’est pas exhaustif mais à vocation de sensibiliser le futur voyageur à la préservation de l’environnement en mettant en valeur certaines zones protégées du pays. 

Les aires protégées du Parc National des Trois fleuves parallèles au Yunnan recouvrent 1,7 million d’hectares de paysages montagneux. Autour du Yangtze, du Mékong et du Salouen, ce parc protège notamment des gorges fluviales qui peuvent atteindre jusqu’à 3 000 mètres de profondeur,  des forêts luxuriantes, des cimes enneigées dépassant 6 000 mètres d’altitude, des glaciers, des reliefs alpins karstiques, des pics de grès rouge, des lacs et des prairies s’ouvrant sur de vastes panoramas.

Les 924 000 hectares des Sanctuaires des Grands Pandas qui se trouvent dans le Sichuan abritent plus de 30 % de la totalité mondiale de pandas géants en voie d’extinction. Incluant 7 réserves nationales, les montagnes Qionglai et Jiajin, ces zones protégées aux paysages de forêts paléotropiques de l’ère tertiaire constituent également un refuge pour d’autres espèces tels que le petit panda, la panthère des neiges et la panthère nébuleuse.

Les 924 000 hectares des Sanctuaires des Grands Pandas qui se trouvent dans le Sichuan abritent plus de 30 % de la totalité mondiale de pandas géants en voie d’extinction. Incluant 7 réserves nationales, les montagnes Qionglai et Jiajin, ces zones protégées aux paysages de forêts paléotropiques de l’ère tertiaire constituent également un refuge pour d’autres espèces tels que le petit panda, la panthère des neiges et la panthère nébuleuse.

Le Parc national du mont Sanqingshan qui recouvre plus de 22 000 hectares se situe à l’extrémité ouest de la chaîne des monts Huaiyu dans la partie Centre-est du pays. Ses paysages sont reconnus pour leur esthétique remarquable grâce aux 48 pics et 89 colonnes de granit ressemblant à des silhouettes humaines ou animales. Cette zone protégée comprend également des forêts, de nombreuses chutes d’eau, dont quelques-unes de 60 m de haut, des lacs et des sources variées.

Désert d’intérieur

Le désert de Gobi est une vaste région comprise entre le nord de la Chine et le sud de la Mongolie aux paysages de sable.
En Asie Centrale, le désert du Taklamakan recouvre le gigantesque bassin du Tarim, la dépression de Tourfan et les monts Kunlun et Karakorum avec des paysages de sable.

Culture et société

Traditions

La Chine offre une grande variété de traditions artisanales. Les cloisonnés dont la technique remonte à la dynastie des Yuan suivent un procédé d´émaillage sur base métallique : des lamelles de métal soudées sur un support de bronze forment des compartiments dans lesquels on coule des émaux. On fait ainsi des vases, des bijoux, des tableaux, etc.  Le jade aurait la faculté de rendre immortel, ce qui explique qu’on le trouve dans de nombreux tombeaux. Pour les Chinois, il symbolise la pureté, la noblesse et la beauté. Les nuances du jade vont du vert au noir en passant par le rose, mais c´est blanc qu´il a le plus de valeur. La soie, longtemps trésor caché de l´Empire, doit son essor à la route « de la soie ». Aujourd´hui, on peut découvrir les secrets de sa fabrication dans la région du bas-Yangzi et, notamment, dans la ville de Suzhou, où l’on visite des manufactures de dévidage de cocons de vers à soie. Sans oublier les porcelaines, les sceaux gravés, les peintures et calligraphies, les pinceaux, le thé…

Pour les traditions gastronomiques, il y a, schématiquement, une Chine des nouilles (les vraies, celles de blé) au Nord et une Chine du riz au Sud ; et puis une Chine du piment à l’Ouest et une Chine moins relevée à l’Est. Tout cela est à nuancer avec des cuisines d’origines différentes  comme la cuisine hui (musulmane), sichuanaise (pimentée) ou cantonaise (sweet and sour) pour obtenir des plats tels que  le canard laqué (Pékin), les raviolis (bouillis, à la vapeur, poêlés…), les  fondues (huoguo)…

Dans le domaine de la musique, elle s’est développée indépendamment des autres musiques asiatiques, généralement modales (maqâm turco-arabe, dastgâh persan ou râga indien) du fait de l’enfermement de l’Empire du milieu, qui n’a été ni conquis, ni converti à une religion ou une culture.  Toutefois, vu l’ampleur du territoire, cette musique englobe des types régionaux fort variés.

Population

Avec près de 1 341 000 000 habitants, l’ethnie chinoise majoritaire est nommée « Han », elle représente 92% de la population. Cependant, la Chine reconnait 55 minorités, qui regroupent plus de 100 millions de personnes (soit 8% de la population). Une cinquantaine de ces groupes parlent leurs propres langues avec une vingtaine de systèmes d’écriture différents. Les populations aborigènes du Sud-ouest sont désormais les plus connues. Certaines de ces distinctions sont purement culturelles : les Hui ne se distinguent des Han que par leur mode de vie (ils sont musulmans).

Economie

Les ressources économiques principales  du pays sont l’agriculture (avec le riz, le blé, le maïs – ces 3 céréales représentent 85% de la production totale de grains -), l’élevage, la pêche, les industries de charbon, d’hydrocarbures et les produits de consommation dans les domaines de l’électronique ou du textile. Depuis 1978, le gouvernement chinois s’est lancé dans une vaste campagne de réformes, en vue d’établir les bases d’une « économie socialiste de marché ». Appuyée sur des « zones économiques spéciales », elle a attiré investissements et technologies. C’est ainsi que, depuis le début des années 1980, le pays a connu quinze ans de croissance continue (avec un taux annuel de 15%) ; au commencement du 3e millénaire, la croissance se situait autour de 8% par an.  Aujourd’hui, grâce à cette édification économique planifiée de grande envergure, la Chine est devenue l’une des grandes puissances mondiales (3e rang), dotée d’un fort potentiel de développement. L’intégration des populations rurales au processus de développement (très inégalitaire, vu des profondeurs du pays) est l’un des enjeux majeurs de la période actuelle puisque le PIB moyen par habitant est de 6 000 USD (France : 34 000 USD).

Régime politique

La Chine est une république populaire avec un régime socialiste à parti unique (le Parti Communiste Chinois). En conséquence, le secrétaire général du Parti, appuyé sur le Comité permanent du Bureau politique (9 membres), est le véritable patron du pays. Le Congrès du Parti est convoqué tous les cinq ans (2000 délégués environ). Du côté des institutions d’Etat, le président de la République populaire (assisté d’un vice-président), est élu pour cinq ans par l’Assemblé nationale populaire (3000 députés environ, élus pour cinq ans, réunis une fois l’an). Il nomme le premier ministre et le gouvernement et fait tourner la boutique. L’armée relève à la fois de l’Etat et du Parti.

Histoire

C’est dans la zone de la boucle du Fleuve jaune que se sont développées les premières communautés chinoises. Entre 1600 et 900 avant JC fleurit d’abord une civilisation palatiale (société basé sur un groupe noble dont un roi, prêtre et chef de guerre, est la tête et le garant) puis un système d’alliances souples entre cités nobles se met en place (900-500).

Vers -200 avant JC, les Han prennent rapidement le dessus et vont, à géométrie variable, durer jusqu’en 220 après JC. La période est marquée par l’installation et la sinisation de populations non han au nord.

A partir de 618, ce sont les Tang qui seront considérés comme la dynastie la plus glorieuse de l’histoire du pays. Une administration pyramidale supervisée par l’empereur est mise en place avec les préfectures et les districts qui sont toujours d’actualité. C’est également sous cette dynastie que la Chine reprend le contrôle des différentes Routes de la Soie déployant son influence internationale  et connaît l’épanouissement du bouddhisme et les arts.

Après la dynastie des Song et le franchissement de la Grande Muraille par les Mongols en 1214, c’est la dynastie mandchoue Qing qui restaurera le pouvoir chinois et tentera de résister à l’expansionnisme européen. Les révoltes populaires s’enchainent, et les membres de cette dynastie appelés les Mandchous seront dépassés par la pression étrangère et le regain national chinois en 1911.

En 1912, la République de Chine est instaurée et va vite entrainer des provinces en phase de sécession, avec les nations étrangères qui se servent ici et là ainsi que les Japonais qui débarquent en Mandchourie. Avec l’aide des Russes, le Parti nationaliste (Guomindang) de Tchang Kai-chek (1887-1975) prend l’ascendant sur divers potentats locaux et installe son régime à Nankin en 1927. Il parvient à arracher aux puissances étrangères les moyens d’une souveraineté minimum.

Après que le Japon ait déclenché l’invasion en 1937, le gouvernement de Nankin trouve refuge à Chongqing. Si la lutte contre l’occupant suspend un temps les hostilités entre nationalistes et communistes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Tchang attaque Mao. Au terme d’une guerre civile féroce, les armées de paysans rouges défont leurs adversaires.

La République populaire de Chine est proclamée, le 1er octobre 1949. Rigoureuse et pragmatique en ses premières années, la révolution est bientôt emportée par l’utopie politique et les luttes de pouvoir au sein du parti. L’épisode ubuesque du Grand Bond en avant (1958-1959) et la rupture avec les soviétiques se traduisent par deux années de famine dramatiques (au moins treize millions de morts). Alors que le sens des réalités a quelque peu repris ses droits, Mao, confiné sur le banc de touche, lance la Révolution culturelle, contre l’appareil du parti et les symboles du passé (1966). Le désordre et les destructions gagnent tout le pays, jusqu’à ce que le Grand Timonier, débarrassé de ses adversaires, siffle la fin du match et envoie la jeunesse méditer sur l’ingratitude à la campagne.

Délivré du grand-homme en 1976, l’appareil prend sa revanche sous la houlette de Deng Xiaoping. La démaoïsation va grand-train et les techniciens sont à l’honneur. Le développement économique est à l’ordre du jour . Pas la démocratie à l’occidentale.

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